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Blog > 2009
Vous pouvez trouver ici toutes les petites vidéos, photos ou billets d'humeur qui passent régulièrement en première page. Bonne visite !
Ce blog se lit dans l'ordre chronologique
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Allan
7 et 8 février, "Stage FNCTA (1)"
Encadrer un stage, c'est bien souvent autant donner que recevoir et cela se vérifiera de nouveau lors de ce premier week-end consacré au théâtre de rue. Ce sont donc vingt comédiens de toute la Drôme qui se retrouvent dans la modeste masure de Jean-François et Bouclette pour se "bouffer de la rue". D'emblée, le stage est mis sur les rails puisque après les présentations d'usage et quelques exercices, tout le monde se retrouve dans les rues de Montélimar pour mettre en pratique le petit boulot du matin: la confrontation avec le public. Les conditions de jeu en extérieur valent parfois bien mieux que de longues explications...
Impossible de vous narrer ici tout ce que cette sortie impromptue eut de fantaisie, de surprise et d'incongruité mais croyez bien que quelques Montiliens se rappelleront longtemps de leur sortie shopping de ce samedi. Après une (pour certains) courte nuit, le dimanche sera consacré à enfoncer le clou un peu plus puisque ce sera après-midi de gala, un gala bien venteux, humide et surtout très froid: un temps idéal pour bien réaliser ce que peuvent être les plaisirs du dehors pour les artistes. Et bien malgré ça, ce sont pas mal de petites pépites d'or théâtral qu'offrent les stagiaires, à croire que rien n'entame leur détermination et leur motivation. Il se dit même qu'ils seraient prêts à remettre le couvert dans quinze jours.
Franchement, 'sont trop balèzes et le "coach", il est trop fier ! Merci !!!!
P-S: pour les stagiaires qui souhaitent voir les vidéos, vous pouvez vous rendre sur dailymotion et vous loguer...
identifiant: cd26allan
mot de passe: vous mettez le mot magique (l'objet de jacqueline) qui fait que tout le monde se retrouve en ligne !
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Val d'Isère
10 février, "Mago mentalista"
Val d'Isère, en ce moment, ça rime avec les championnats du monde de ski et le grand barnum qui va avec. Seulement voila, pour faire tourner tout ça il y a environ 1200 bénévoles qui donnent de leur personne pendant ces 15 jours et au sein de ces bénévoles, y'a une équipe de fêlés qui se chargent du bien être de tous les autres en programmant plusieurs soirs des spectacles. C'est la qu'on intervient en jouant en seconde partie du spectacle de Jean-Michel Mattei soit à... 22H45. Horaire tardif, tempête de neige, les conditions techniques qui ne nous sont pas franchement favorables, la boule au bide on se demande si ça va prendre... ...fin du spectacle, le public est debout pour applaudir, nous on est claqués mais heureux comme pas deux puisque nous sommes trois avec Olivier (Afozic) qui nous a bien fait confiance sur ce coup la. Merci à l'équipe d'animation des équipiers pour tout ce qu'ils ont fait pour nous faciliter le spectacle, à Gilles de la technique, à l'autre Gilles, le spectateur venu faire dédicacer l'affiche dans la loge pour ses mots gentils ainsi qu'au chasse-neige qui nous a permis de rentrer afin de mieux y retourner deux jours plus tard (après deux p'tits Dédé & Eglantine) pour TV(i)Monde.
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Bourg-Lès-Valence
11 & 12 février, "Dédé & Eglantine"
Cooool ! On est content de jouer à la maison avant de retourner au froid à Val d'Isère. Pour faire vite (parce que justement, on reprend la route) on a eu la chance d'avoir la super équipe de la prèv' et de la politique de la ville (MERCI à Laurence, Bertrand, Céline, Maéva et Brian) pour nous accompagner sur ces deux dates dans le quartier de l'Allet et à la salle du Vote. Ce qui était bien aussi, c'est que c'était la première de Chris à la régie sur ce spectacle vu que Mag est en ce moment bien occupée à régir généralement de la danse contemporaine. Chris donc, qui adore tellement les enfants qu'il était ravi d'en retrouver plein à côté de sa régie: un bonheur pour lui, il recommencerait tous les jours. Dédé & Eglantine aussi recommenceraient bien vite parce que mine de rien, ce spectacle, c'est une vraie récréation à jouer surtout lorsque les mômes de la "Téci" donnent dans les réparties approximatives ("la bouche, c'est comme une poubelle") avant de se laisser embarquer totalement dans notre doux délire. Un bonheur !
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Val d'Isère
13 et 14 février, "TV(i)Monde"
Retour à Val d'Isère qu'on aura presque pas eu l'impression de quitter. On y joue deux jours à l'occase des championnats du monde de ski alpin et bien sûr le grand cirque médiatique est de sortie, nous y compris. On aura d'ailleurs la chance d'aller jouer le vendredi pour un cocktail au centre média face à quelques centaines de journalistes venus du monde entier que nous avons félicité pour leur travail engagé, leurs méthodes d'investigation ainsi que leur intégrité dans la résistance aux petits fours et au champagne offert par le comité d'organisation et, pour être tout à fait honnêtes, ils n'ont que moyennement apprécié, c'est fou non ? Quelques regards complices, rires camouflés et l'intervention d'un journaliste de France 3 ("trop bien ! fous leur en plein la gueule... " (sic!) ) nous laissent cependant penser qu'on a pas tapé tout à fait à côté. Celle la, le Toto (qui est désormais à Trinidad), il aurait été trop fier de la faire surtout qu'elle a finit de la même façon qu'une autre au Paléo de Nyon, grandiose ! Et fin de chantier pour le vendredi.
Le samedi, Val d'Isère est en ébullition: notre bien aimé président viens faire un tour aux sports d'hiver. Alors, dans la série "tout le monde aime TV(i)Monde", on a eu droit, suite à notre première sortie dont quelques brèves relataient la venue présidentielle au coup de fil de la préfecture pour nous sommer de ne plus aborder le sujet "PR" (nom de code pour "NS" ) dans notre seconde intervention. Faut dire que depuis le limogeage du préfet de la manche, les GO des déplacements officiels sont un peu à cran. Nous nous sommes donc respectueusement abstenu d'évoquer dieu pour nous consacrer à d'autres sujets. Historique par exemple (les bons plaisirs de Napoléon) , ludique (la venue de passe-partout pour un fort Boyard spécial ski) ou scientifique (comment skier lorsqu'on a un centre de gravité très bas) enfin bref, du journalisme moderne qui, on le souhaite, nous permettra d'obtenir enfin nos cartes de presse. En tout cas, on fait tout pour.
Mille fois merci à l'équipe d'AFOZIC de nous avoir permis ces belles incartades ainsi qu'aux bénévoles (Aude l'incongrue, Antoine, virginie, Aurélie...) accompagnateurs qui nous ont enchanté chaque sortie.
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Allan
21 et 22 février, "Stage FNCTA (2)"
Seconde partie du stage "théâtre de rue". Deux jours, c'est court un week end mais finalement à 20 on en a fait une rencontre riche et dense. 20 personnalités, 20 idées sur ce que peut être le théâtre de rue et pourtant l'envie de tout mettre en commun. Alors du coup ça fait que, porté par l'enthousiasme de chacun, le théâtre de rue en plein hiver (ou presque) a trouvé sa place dans les rue de Montéllimar le samedi sous la forme d'une visite guidée légèrement décalée des rues piétonnes et le dimanche à travers des textes qui ont trouvé leur écho dans le village d' Allan où Jean-François et Bouclette logent tous le monde. La passion chevillée au corps, ces stagiaires ont tout osé, ces amateurs de théâtre sont fous et ça lui fait du bien au théâtre !!! Bravo à tous, surtout à Kevin, brian et Kevin.
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Chabeuil, festival «rencontre entre les mondes»
22 fevrier, "TV(i)Monde"
Aujourd’hui, on passe entre les gouttes pour pouvoir sortir la télé au festival « rencontre entre les mondes» de Chabeuil. Mais ce n’est pas grave vu qu’on joue quasi à la maison et qu’on est au milieu des copains. Même la première sortie trop vite avortée pour cause de pluie et de partage de l’ère de jeu avec les mignons «ères cartons» (qu’on se fait une joie de retrouver après-demain à St-Etienne) ne nous désespère pas plus que ça. Certes, il est toujours frustrant de ne pas pouvoir jouer dans les conditions idéales mais en choisissant la rue, on sait aussi qu’il faut souvent faire avec les impondérables. Notre deuxième sortie, en préambule au concert «musique» de Didier Super nous réconciliera avec le climat et offrira au public une belle tranche de télévision digne d’un festival «entre l’immonde». Merci à toute l'asso Déviation pour leur accueil.
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Valence, "culture à l'hôpital"
23 fevrier, "Décatas !"
Avoir du baume au cœur est une expression qui prend tout son sens en cet après-midi au centre des Baumes lors de l’intervention d’artistes dans le cadre du dispositif «culture à l’hôpital». On se retrouve donc avec d’autres artistes (dont les très bons Cie de l’albatros) pour faire le tour des services et proposer nos récréations artistiques. Certains lieux ont été habillés, d’autres investis avec une grande intelligence par des étudiants des beaux-arts et la «journée particulière» (puisque c’est son nom) peut commencer. La première constatation c’est qu’un ou deux de nos coreligionnaires en artistisme n’ont pas l’air tellement familiers des principes de la déambulation. On dirait un peu qu’il s’agit avant tout de remplir la ligne budgétaire prévue pour ça dans les subventions avant de penser à prendre du plaisir dans la rencontre. Disons qu'on le penserait si on avait mauvais esprit mais que nenni ! M’enfin…
Côté Décatas, les rencontres ont lieu puisque c’est précisément le leitmotiv de l’intervention proposée par nos soins: un personnage loufoque, un banc à dimensions et formes modulables et chacun peut se poser pour profiter de la seule thaumaturgie d’un moment de partage humain. Y’à du rire dans le grincement des roues de fauteuils, de la tendresse au sein des bandages et du temps, surtout du temps à profiter les uns des autres pour vérifier que l’invalidité ne concerne que ceux dont les yeux restent toujours au sec.
Pour honorer la promesse faite à un fan des «new kids on the wheels» rencontré sur place, la vidéo n’est cette fois pas la notre mais on espère qu’elle vous fera autant marrer que lui et nous. Merci enfin au Train-Théâtre (Isa et Luc) pour ce sensible lundi ainsi qu'à tous ceux qui l'ont rendu possible.
P-S: Merci aussi au futur écrivain qui avant son accident menait une «vie de con» (il se reconnaîtra s’il lit ces lignes) pour les mots, la philosophie et les silences dans votre chambre. Votre «domicile» est bien beau, à l’impatience de vous lire…
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Saint-Etienne, "Mardi grasl"
24 fevrier, "TV(i)Monde"
Attention, aller jouer au carnaval de St-Etienne, c'est un peu l'opération commando. Tout commence lorsque nous sommes largués sur le terrain à 11H17 précise. Rapidement, on nous désigne notre camp de base sous une des tentes blanches de la place Jean Jaurès que nous partagerons avec les groupes d'intervention "Albedo" et "l'escargot" de Popaul. Deux autres tentes sont réservées pour les autres sections de divertissement dont les copains des "frères carton" avec leur réveil des vilains. Après le repas au mess, nous filons enfiler nos tenues de combat "bleu de travail en bas/chemise blanche et cravate rouge en haut" dans le bâtiment désaffecté retranché prévu à cet effet. 15H27. Nous en finissons avec le maquillage facial, fond de teint et rimmel sont rangés dans la trousse à camouflage et on attaque les exercices d'échauffement. 16H15. Début des hostilités, les premières manoeuvres se déroulent bien, l'ennemi est encore épars et très mobile. 17H04. retour au bercail après cette première sortie en éclaireur. 17H45. On y retourne. Au moment de sortir, on réalise que l'ennemi est massé sur nos lignes en sortie de loge. Le groupe nom de code "dragon chinois" se sacrifie et fonce dans le tas, nous en profitons pour partir à rebrousse poil et contourner les premières lignes de front, de loin nous entendons le "dragon chinois" rendre son dernier souffle. En limitant la casse, grâce à la vigilance du lieutenant Patard, nous arrivons au front, évitons la première salve mais ne pouvons esquiver la seconde, les pétards pètent dans tous les sens, le première classe Tzvetan est directement pris pour cible au serpentin, le soutien logistique est impossible car les soldats Simpson et Art-Gaêl sont en train de se dépatouiller eux-mêmes d'un tir nourri de confetti. Le Lt Patard reforme le groupe et sort tout le monde une fois de plus du bourbier.
On se replie alors sur le poste d'observation dit du "On est bien" mais un sniper isolé nous en déloge et on repart au feu. Débute alors la phase de guérilla lors de laquelle nous subissons les assauts de plusieurs bataillons distincts, nous sommes touchés, envahis de détritus colorés et chatoyants plein la TV. Autour de nous, ça pète dans tous les sens et on doit aux secondes classes Sofiane et Marie sous les ordres du Lt Patard la chance d'éviter le pire. 18H15. Nous réalisons que les manoeuvres de repli sont rendues impossibles de toutes parts par la masse des assaillants, les renforts n'arriveront pas à temps et nous voyons de loin que certains d'entre eux sont de toute façon en train de rendre l'âme. 18H25. Tant pis, on fonce dans le tas, les "ramones" au taquet et advienne que pourra. 18 H35. Enfin à l'abri, on s'en tire sans trop de bobos, le matos a souffert mais l'équipe est au complet. A l'extérieur, le vacarme est assourdissant. Sans prendre la peine de réparer, on file au secours des unités qui se rapatrient une par une au QG sous le feu intense des lignes ennemies.
Sous les treillis, les corps sont fatigués, les regards déformés par les coulures du maquillage en disent long sur l'état des compagnies. La main gauche du général en chef du comité d'animation de la ville de Saint-Étienne se pose sur notre épaule. Sa main droite tient un café salvateur. Sa pudeur virile lui impose de ne pas nous le proposer. Il se le boit puis: "bravo, guys, vous l'avez fait". Mission effectuée.
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